Nous avons, il y a quelques semaines, célébré le 10ème anniversaire de l'entrée en production d'AMBATOVY.
Avec un coût global de plus de 8 milliards de dollars US, le Projet AMABATOVY représente l'Investissement Direct Étranger le plus important jamais réalisé à MADAGASCAR, ainsi que l'un des plus grands opérés en AFRIQUE subsaharienne au cours de ces 30 dernières années.
Au-delà de ces chiffres, AMBATOVY, de même que Q.M.M., ont toujours été pleinement engagés dans des initiatives visant à faire de la transformation des ressources minières un facteur de développement durable pour le pays et les régions hôtes de leurs sites d'exploitation, tant sur le plan économique que social et environnemental et ce en conformité avec les meilleurs standards internationaux.
Pour autant, Q.M.M. et AMBATOVY sont aujourd'hui les vitrines, les "locomotives" d'un Secteur Minier qui avance au ralenti depuis trop longtemps déjà alors même que la compétition autour de la transition énergétique ne cesse de s'accélérer à l'échelle mondiale.
Nous ne pouvons, dans cette perspective, croire que l’État Malagasy puisse se refuser à soutenir l'essor d’un secteur aux perspectives de retombées socio-économiques aussi capitales pour l'émergence de la nation, telles l'augmentation des revenus d'exportation et des recettes fiscales et la création d'opportunités d’emploi, sans compter le développement d'infrastructures structurantes pour le pays.
Il convient également, à un second niveau, de considérer le Secteur Minier comme un acteur potentiel majeur d’une démarche intégrée susceptible d'accélérer l'éclosion de chaînes de valeur et d’autres activités ou filières industrielles associées, entre autres, à des transferts de compétences et de technologies.
Cette vision, ces opportunités, nécessitent, cependant, la restauration impérative de la bonne gouvernance et de la transparence sectorielle associées à un cadre réglementaire et fiscal clair, moderne et suffisamment attractif pour induire des investissements responsables vis-à-vis de l’exploitation des ressources minières.
Il s'agit là des conditions indispensables pour que le Secteur Minier national puisse enfin se libérer des entraves et des dysfonctionnements qui le paralysent depuis plus d'une décennie.
L'heure n'est plus aux tergiversations, mais bien à l'engagement et à l'action.
Nous sommes, en effet, entrés de plein pied dans l'ère de la transition et MADAGASCAR n'a d'autre choix que d'avancer au risque de ne pas avoir la capacité à prendre le "bon wagon".
